Daniele Rustioni parvient admirablement à concilier toutes les composantes de la partition de Tchaïkovski, de son romantisme échevelé jusqu’à ses moments les plus audacieux dans l’évocation de la folie d’Hermann, en passant par le pastiche mozartien du divertissement du deuxième acte.
A plusieurs reprises, il permet aussi aux chanteurs de superbes pianissimos renforçant le sentiment d’intimité de certaines scènes, à l’opposé des moments de foule. Autant que dans Puccini la veille, l’Orchestre de l’Opéra de Lyon s’épanouit dans cette partition, et fait espérer un prochain retour de la musique russe dans ce théâtre.
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