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“Rustioni belongs to the old style of conductors that take music and opera very, very seriously. He is a very good conductor and a serious musician - I underline the word serious because I see today many conductors don’t concentrate, especially in operas, and they are not prepared. They don’t know anything about the vocal technique, about composition, and just they move the arms.”
— Riccardo Muti (article on the Associated Press, February 2023)
Le bonheur est avant tout dans la fosse, où Daniele Rustioni obtient de nouveaux sortilèges de la part de la phalange lyonnaise dont il est le directeur musical depuis 2017. La conception du chef italien se veut heurtée, riche en surprises dramatiques, en éclats fulgurants, en ruptures stylistiques électrisantes. Ainsi, la scène de la mort de la Comtesse – dont le rythme retenu et la lenteur presque irritante semblent immobiliser la progression du temps – fait contraste avec le déroulement haletant du duo fiévreux entre Lisa et Hermann ; par ailleurs, le premier tableau dans le parc se construit comme une mosaïque de climats musicaux tellement antagonistes que l’oreille a de la peine à percevoir le plan d’ensemble de la scène…
“In Lyon gelingt etwas, was andere Opernhäuser in einer ganzen Saison nicht schaffen. Beim Frühlingsfestival an der Opéra de Lyon gibt es Opern von Puccini, Tschaikowsky und Sebastian Rivas: Altes trifft auf Zeitgenössisches, inszeniert auf der Höhe der Zeit…
Was eine musikalische Tiefenschürfung betrifft, so konnte man diese bei Daniele Rustioni an den beiden Abenden zuvor erleben. Der Lyoner Musikdirektor schuf mit Puccinis “La Fanciulla del West” und Tschaikowkys “Pique Dame” und zwei aufwühlend kraftvolle Klanggemälde…”
La direction diaboliquement précise de Rustioni donne à l’œuvre un souffle lyrique, une authentique respiration, emplie de nuances, très attentive aux équilibres. Le chef ne néglige aucun pupitre de l’excellent orchestre de l’Opéra de Lyon, aucun chanteur, témoignant d’une présence incroyable à tout moment de cette partition qui n’est pas un des sommets de l’art lyrique mais à laquelle il donne un frémissement continu qui devient bouleversant au fur et à mesure de la soirée jusqu’à ces dernières mesures qui se déploient comme une dernière expiration…. C’est avec raison qu’il est ovationné en fin de représentation ...
Directeur de l’institution lyonnaise, Daniele Rustioni impressionne une nouvelle fois par la maîtrise technique et la force d’interprétation qu’il communique à son orchestre ainsi qu’aux solistes et choristes en présence. Ce chef est décidemment un vrai maître, aussi bien dans les répertoires italien et français que lorsqu’il sert d’autres compositeurs comme Strauss – Die Frau ohne Schatten en début de cette saison, ou encore, lors de saisons passées, Britten, Tchaïkovski ou encore Rimski-Korsakov…
***** review
C’est d’abord au directeur musical de l’Opéra de Lyon qu’on doit la parfaite réussite de cette Adriana Lecouvreur. Le chef a l’art de toutes les situations, qu’il caractérise avec un soin, une précision qui n’excluent jamais ni l’élan ni la virtuosité. L’orchestre – et dans une moindre mesure le chœur – de l’Opéra de Lyon confirment leur excellence…
La direction musicale de Daniele Rustioni frappe par son élégance et son souci permanent du détail et de l’expression la plus juste. Sous sa baguette passionnée, les moments les plus tumultueux de la partition apparaissent pleinement en exergue par son Orchestre de l’Opéra National de Lyon, tandis que les passages plus intimes, plus poétiques, se parent d’un raffinement qui vise presque à l’impalpable…
Press Quotes
Daniele Rustioni and the Opera de Lyon triumph at the Festival with Tchaikovsky’s Queen of Spades and Puccini’s La fanciulla del West
“À tout seigneur, tout honneur : Daniele Rustioni empoigne la partition de Puccini avec une énergie, une passion de tous les instants – sans compter une attention permanente aux chanteurs et à l’équilibre fosse/plateau, une science du coloris orchestral souveraine, et surtout un sens de l’efficacité théâtrale imparable : dès les premières mesures du prélude, le drame vous empoigne et ne vous lâche plus, grâce, également, à un orchestre de l’Opéra de Lyon chauffé à blanc, impressionnant de précision et de puissance évocatrice. Le chef et les musiciens seront à juste titre très chaleureusement applaudis au rideau final.”
— Premiere Loge, Stéphane Lelièvre
“Daniele Rustioni who stepped onto the podium and immediately established his intention to tell an urgent story, not to linger on the emotive moments of its protagonists, or only very briefly.
The pit was Straussian — quadruple woodwinds, two harps, expanded percussion joined the strings to create a maelstrom of sounds that melded Italian lyricism with constant, pithy stage action. The maestro drove it unfalteringly to its shattering ending... The world of the gold-possessed forty-niners were a lively bunch of polished performers that included the beautifully voiced male contingent of the Opera National de Lyon chorus.”
— OperaToday, Michael Milenski
“Une Fille du Far West musicalement somptueuse à l’Opéra de Lyon: Daniele Rustioni sublime Puccini avec une distrib de haut vol. Rustioni superstar! L’essentiel est ailleurs : dans la vitalité et le drame symphonique que réussit à installer Daniele Rustioni dans la fosse, déployant toutes les facettes de cette musique polymorphe qu’il était temps de découvrir à Lyon. Les acclamations de la première étaient à la hauteur de cette distribution de haut vol.”
— Exit Mag, Luc Hernandez
“Daniele Rustioni accomplit à nouveau des miracles, incendiant les mélodies arrache-cœur et soulignant toute la modernité d’une partition où s’anticipe déjà Turandot.”
— Classica, Vincent Borel