”Malgré les qualités de cette distribution, c’est pourtant la direction de Daniele Rustioni qu’on garde d’abord en mémoire, même si elle paraît souvent très, voire trop sonore, sans doute à cause de l’acoustique de nouveau décor d’orchestre. Baguette fluide, à la fois puissante et raffinée, geste théâtral, le chef italien nous tient en haleine tout en créant des climats très divers grâce à un travail sur les timbres. Les grâces surannées du ballet des pastourelles, la violence de la foule déchaînée, l’ascension vers la lumière à la fin, tout y est, orchestre et chœur donnant le meilleur d’eux‑mêmes. André Chénier, ce sont des voix... et un orchestre.”
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