Andrea Chénier

Copyright Blandine Soulage

Article by Jules Cavalié from Avant-Scène Opéra

“Venue de l’Opéra de Lyon, cette version de concert captive surtout par la mise en valeur des forces maison. L’orchestre fait preuve d’une belle cohérence et sonne très italien, avec une nervosité fauve et des couleurs bien nettes, ce qui ne l’empêche pas de s’illustrer avec délicatesse dans les sonorités sophistiquées du premier acte – qui se déroule dans une maison aristocratique. Les chœurs préparés par Benedict Kearns et forts sollicités – y compris par petits groupes solistes – donnent le meilleur pour incarner une foule tour à tour grondante puis hurlante, vindicative ou craintive. Daniele Rustioni dirige l’ensemble avec la fougue qu’on lui connaît, sans toutefois jamais céder à la gratuité du plaisir du son. Il embrasse la dimension théâtrale de la partition, joue habilement des suspensions de tempo grâce à une science experte de la pulsation, fait parler l’orchestration... bref, il livre une prestation magistrale.”

Read the full article here

Previous
Previous

Andrea Chénier en concert à Lyon: la hauteur du drame

Next
Next

L’orchestre avant les voix