“En fosse, Daniele Rustioni, qu’on n’attendait pas forcément dans Wozzeck, se montre tout à fait éloquent. Sans jamais délaisser ses compositeurs italiens de prédilection, le chef s’est tourné progressivement, et avec brio, vers le répertoire allemand, avec des pièces de grande envergure comme Tannhäuser de Wagner ou La Femme sans ombre de Strauss, et ce en déployant toujours le lyrisme fiévreux et passionné qu’on lui connaît. Du chef-d’œuvre de Berg, il fait entendre toute la beauté mélancolique comme la sèche âpreté. L’orchestre rutilant atteint une plénitude de son sous sa direction à la fois souple et acérée.”
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