Madame Butterfly à Aix : les cerisiers en pleurs

Copyright Ruth Walz

 

Article by Florence Lethurgez from ClassyKeo


“La direction de Daniele Rustioni est fiévreuse, envoûtée et d’une précision de musicien de hogaku (musique traditionnelle japonaise) dans sa manière de doser les pupitres, de donner corps aux percussions les plus évocatrices de l’orchestration. L’orchestre de Lyon, dont il est le directeur, et cela se voit et s’entend, est rutilant ou enténébré. Il peut s’écouter comme une extension immense de la voix d’Ermonela Jaho, produisant une étrange matière de rêve, dans laquelle se fondent, sans heurt, hymne américain et unissons aux modes et rythmes pseudo-nippons.

Le public réserve à la soprano albanaise, au bord du malaise lors du premier salut, un véritable triomphe, qu’elle partage avec le directeur musical, et, finalement, l’ensemble des forces d’un spectacle qui se donne comme un rêve étrange et pénétrant.”

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Madame Butterfly figée dans un japonisme de convention

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Festival d’Aix-en-Provence : un “Madama Butterfly” bien sage, sublimé par Ermonela Jaho et Daniele Rustioni