L’exécution magistrale d’Andrea Chénier par Daniele Rustioni et les artistes de l’Opéra de Lyon

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Article by Beate Langenbruch from Bachtrack

“...C’est justement du côté des Chœurs, excellemment préparés par Benedict Kearns, et de l’Orchestre que les multiples facettes du vérisme sont les plus perceptibles. Cris de « viva la libertà ! », chanson traditionnelle, murmures, émeutes ou élégance vocale sont servis dans une égale qualité, tandis que les pupitres instrumentaux rivalisent d’homogénéité du côté des cordes, des flûtes volubiles, du quatuor des cors, des percussions, desquels se dégage en subtilité la harpe ; tous sont mis en valeur tour à tour par la direction engagée et enthousiasmante de Daniele Rustioni, maestro très complice.

Quand le duo final porte les amants vers leur mort, la version concertante devient semi-scénique, rapprochant alors Andrea Chénier et Madeleine dans leur ultime union vocale. Saisissante dans son lyrisme, l’interprétation d’Anna Pirozzi et de Riccardo Massi devient un Liebestod à l'italienne, que Daniele Rustioni stylise dans un finale grandiose – jusqu’à ce que s’abatte la baguette du chef, implacable tel le couperet.”

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Andrea Chénier à l’auditorium de Lyon

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